Low-tech
Le choix du low-tech
J’ai choisi de faire un site « low tech ». Vous me direz … « c’est bien beau, mais Kezako ? » et vous aurez raison, moi-même, il y a quelques mois, je ne savais pas de quoi il s’agissait. Voilà donc quelques explications :
Tout d’abord, quelques chiffres
Ordinateurs, data centers, réseaux… engloutissent près de 10 % de la consommation mondiale d’électricité soit l’équivalent de 100 centrales nucléaires.
Si l’on considère la totalité de son cycle de vie, le simple envoi d’un mail d’1 mégaoctet (1 Mo) équivaut à l’utilisation d’une ampoule de 60 watts pendant 25 minutes, soit l’équivalent de 20 grammes de CO2 émis… 60% de cette boulimie énergétique des flux de données est liée à la vidéo (oui, mon site vous envoie sur quelques vidéos mais, au moins, il ne les charge pas). Et 4% des gaz à effet de serre sont imputables à l’industrie informatique (sources : greenpeace 2020).
Et sinon, c’est quoi « low tech » ?
C’est, entre autres, un site qui permet de limiter la consommation en énergie sur le web de celui qui le consulte (vous en l’occurrence).
Soyons honnêtes, seuls les préceptes essentiels du « low tech », à impact rapide et dépendant de nos propres choix ont été retenus :
Nous avons opté pour :
- un site léger : le poids de chaque page est réduit au maximum (500 Ko par page maximum) ;
- réduction du nombre d’images, et de leur poids (forte compression) ;
- très peu de JavaScript et d’animation ;
- pas de trackers, ni de cookies ;
- utilisation des polices installées par défaut sur le terminal ;
- un hébergeur « vert », dont le data center est le plus proche possible : Infomaniak ;
- Kirby comme gestionnaire de contenu (CMS), facile d’accès, très léger (5 Mb), opensource ;
- mise en cache des assets (images, fichiers CSS).
En résumé, ce site est très léger, donc rapide et consomme très peu d’électricité et émet peu de gaz à effet de serre. Il est donc le reflet de ma position en tant qu’homme et en tant qu’accompagnant : respectueux de l’environnement.